A l'occasion de la sortie du film au cinéma, interview de Chris et Lea par le site Première.fr
Première : Vous avez été accueillis comme des stars au Comic-Con de San Diego cet été. Ça vous étonne que les fans de comics aiment aussi Glee ?
Lea : Nous y étions allés une première fois l’année dernière. À l’époque, on était ce petit show que personne ne connaissait… C’est fou comme l’accueil a changé en un an.
Chris : Je suis totalement dans mon élément au Comic-Con. J’enfile mon t-shirtTransformers, et c’est parti. Tu te souviens que juste avant notre panel en 2010, un mec s’était fait poignarder dans l’œil ?
Lea : (Elle éclate de rire) Pardon, je ne devrais pas rire mais c’est plus fort que moi !
Chris : Je crois que c’était pendant la présentation de Green Lantern. Deux types s’étaient battus pour un siège, et l’un avait fini par se faire planter un crayon dans l’œil… De la folie furieuse. Heureusement, nos fans sont non violents.
En tant que fans des musicals de Broadway, qu’avez-vous ressenti lorsque vous avez tourné la fin de la saison 2 à New York, sur la scène mythique où se joue tous les soirs la comédie musicale Wicked ?
Lea : On s’est transformés en dangereux kleptomanes. On regardait sans arrêt autour de nous pour voir ce qu’on pourrait voler. Le problème, c’est que chaque accessoire est soit collé au décor, soit enchainé au sol. Vous imaginez ? J’ai fini par trouver un balai, et je suis partie avec en courant, poursuivie par les agents de sécurité. Il était hors de question que je le lâche… Jusqu’à ce qu’on se rende compte qu’il appartenait aux femmes de ménage, et non à la pièce (rires).
Lea, qu’est ce que ça fait de jouer un personnage qu’autant de gens adorent détester ?
Lea : Je pense que ceux qui trouvent Rachel antipathique ne regardent simplement pas la série. Si c’était le cas, ils la comprendraient, verraient son évolution et ne porteraient pas ce genre de jugement hâtif. Ça vient surtout de la première saison, où elle ne savait pas encore qui elle était réellement, ce qu’elle voulait, et avait un mal fou à gérer certaines situations. Aujourd’hui, ce n’est plus la même : elle a acquis une certaine maturité et appris à mettre son égocentrisme en veilleuse.
Chris : C’est fou ce que je ressemblais à Rachel au lycée (rires). Je vous jure !
Lea : On ressemble tous plus ou moins à nos personnages dans la série.
Avez-vous eu des retours de la part des artistes que vous reprenez dans la série ? Beyoncé a-t-elle apprécié votre version de Single Ladies, par exemple ?
Chris : Ils ont été plusieurs à nous faire savoir qu’ils aimaient Glee, mais Beyoncé ne s’est pas manifestée. Je crois qu’elle est un peu occupée.
Lea : Occupée à diriger le monde (rires).
Vous avez assuré cet été une tournée à guichet fermé qui vous a vus parcourir les Etats-Unis, l’Angleterre, l’Irlande… Y a-t-il d’autres pays où vous aimeriez emmener le spectacle l’année prochaine ?
Lea : Mon rêve serait d’aller chanter sur la terre de mes ancêtres, en Italie.
Chris : Et moi chez les miens : sur Mars (rires).
Lea : Arrête, tu vas donner des idées à la prod… Si on se retrouve à tourner Glee In Space l’année prochaine, ce sera de ta faute !
Y a-t-il un morceau en particulier que vous aimeriez interpréter dans la saison 3 ?
Lea : Je préfère me laisser surprendre.
Chris : Une chanson de Julie Andrews, pour faire plaisir à ma grand-mère. C’est tout ce que je demande.
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